D’où viendra un volcan purificateur ?
Comme en toutes formes de guerre, que ce soit par exemple au cœur des violences intrafamiliales ou que cela se soit élargi dans des relations meurtrières entre des peuples, tous et toutes s’écharpent lamentablement.
Ah, quel terrifiant exemple pour le monde entier de voir s’emballer présentement le drame qui se déroule par frères et sœurs palestiniens et Juifs interposés, fils et filles de la terre de projet universel de Dieu ! Regardons-nous donc dans un face à face avec l’espoir aussi énergique qu’un volcan venant du fond de nos sacs, nous chauffant à blanc, pour être des Justes ensemble.
En ce temps-ci, des uns s’activent en un terrorisme de désespérés qui tuent sous l’effet du seul outil saisissable en leurs mains, la drogue d’envoûtement jusqu’à leur meurtrière, insupportable, et très choquante hilarité, et d’autres qui mènent une frappe matérielle, dispendieuse et hargneuse, numériquement ciblée, dont seul un terrorisme d’Etat détient une ravageuse maîtrise.
Parti à vau l’eau, le drame est si profond que nous ne détenons et même ne recherchons pas vraiment la solution. Ne voyons-nous donc pas de pistes d’avenir même en appelant très directement Dieu ? Bouleversant d’audace, Il n’a pas hésité à laisser aller son fils, Jésus le Christ, sur cette terre, sans l’équiper d’armures, de bouclier, d’épée, mais en enfant venant mains nues, mais enfant les offrant en accueil salutaire à tous et toutes.
Comme l’écrivait l’évangéliste Saint Luc en son chapitre 19, si des religieux imbus d’eux-mêmes, des notables, des chefs de juntes, se prétendant en droit de régenter le monde, cherchaient à éliminer Jésus pour ne pas se voir contrés, le peuple par contre était suspendu aux lèvres de Jésus ; il l’écoutait. N’est-ce pas à présent notre fonction de divulguer au monde entier qu’une renaissance durable est réalisable par de volontaires actes collectifs de justice qui réconcilie ? Ah, que ces actes se gravent sur nos pierres d’achoppement autant que c’en le fut avec Moïse apportant du haut Sinaï, par le respect entre tous, l’Espérance adorable et vive de la terre qui est promise.
PRIONS CET HYMNE
Dieu mon allégresse, viens par ta jeunesse réveiller ma vie :
Mes années se passent à rêver d’espaces où rien ne périt.
Vois l’eau vive qui s’enfuit, le désert et l’aventure, si tu ne m’assures.
Dieu mon espérance, viens par ta puissance rafraîchir ma vie :
Mon orgueil redoute de laisser ta route traverser ma nuit.
Voici le temps qui m’a détruit, la victoire des ténèbres, si tu ne m’éclaires.
Dieu notre impatience, viens par ton silence apaiser nos vies :
Nous courons la terre en criant misère sans joie, sans répit.
Sois un chant pour notre cri, Compagnon qui nous devances,
Dieu notre impatience.
Abbé Philippe Dupriez, décembre 2023