Eté en octobre, été dans le prolongement

Avez-vous vu, regardé, humé, touché les fleurs de vos balcons, de vos jardins, de vos chemins ?

Elles sont multiples et de 1.000 façons colorées.

Il en va parallèlement du pullulement des journaux, des revues, des livres, de leurs bonnes ou maussades nouvelles, de leurs délicatesses ou de leurs virulences, écrits par des plumes chatoyantes ou rugueuses, spontanés ou inversement longuement médités. Certes vous n’arrivez pas à en suivre toute la volubilité pas plus que vous ne pouvez embrasser toutes les fleurs.

Qu’à cela ne tienne ; puisez-en les rafraîchissements comme le verre d’eau puisé à la fontaine que jamais vous n’assécherez aux détriments des autres.

Salivez de joie avec ce que vous aurez décelé et le monde entier, croyez m’en, en toute discrétion en deviendra béni.

Ainsi donc, si vous fréquentez le vieux Ottignies, ressortez par exemple du Centre culturel « SPOT » ou presque en face du site ecclésial de l’église Saint Remi, avec une aussi vive émotion d’un partage dans l’amitié, avec amour, et bien sûr à la fois de la cocasserie et de l’éblouissement.

La terre respectée est généreuse, le ciel à l’infini est glorieux ; tout peut être de la fête, toutes et tous peuvent y être les participatifs locataires, les joyeux bénéficiaires.

Philippe Dupriez

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